L’huile extra vierge pression à froid et sa fabrication.
Les olives commencent à devenir noires dès la fin du mois d’octobre. Début novembre commence alors le temps de la cueillette, juste après les premiers gels, qui se fait à la main de façon traditionnelle mais aussi, de plus en plus, mécaniquement.
Elles sont emmenées au moulin où commence la première étape : l’effeuillage et le nettoyage. Les olives passent sous des jets d’eau pour les débarrasser de la poussière puis on les passe dans des hottes qui aspirent les feuilles et des trémies qui les retiennent. L’effeuillage permet de préserver l’arôme du fruit.
Une fois propres, les olives passent dans la broyeuse, avec les noyaux. Il est important de conserver les noyaux car en eux se trouve un acide qui permet une meilleure conservation de l’huile. Si la production est traditionnelle, c’est un broyeur à meule qui est utilisé. De cette action résulte la pâte d’olive. On parle de pression à froid car il est capital, durant cette étape de malaxage de ne pas dépasser les 27 degrés celsius. Cela dure entre 30 et 40 minutes.
Une fois malaxée, la pâte d’olive est déversée dans un décanteur.
Notre objectif ? Séparer le liquide du solide. On récupère uniquement le liquide, composé d’eau de végétation qui compose la chair de l’olive et l’huile d’olive. La pâte sèche restante, les grignons, sert de compost.On fait un dernier nettoyage en passant le mélange eau huile dans le tamis vibrant. On place le tout dans un réservoir cylindrique.
Arrive le temps de l’extraction par la centrifugeuse. Cette dernière permet de séparer l’huile de l’eau et des matières organiques encore présentes. L’huile d’olive est prête à être consommée. Il ne faut pas moins de 5 kg d’olive pour obtenir 1 litre d’huile.

